Prendre le temps de faire un point complet sur l'erreur commise
L'erreur n'est pas si fréquente (ou alors le sujet n'est plus
celui du droit à l'erreur !). C'est pourquoi elle mérite toute notre
attention. Tel un symptôme, elle va forcément nous enseigner
quelque chose sur une faille, un dysfonctionnement non explorés à
ce jour. Le but est de comprendre quel message elle nous adresse.
Mettre la pression au collaborateur ne l'aidera ni à considérer
son erreur ni à chercher des solutions pour en gérer les conséquences.
Il ne s'agit pas de nier l'erreur ou d'en minimiser les
enjeux mais d'accepter qu'elle se soit produite et que cela ne
remette pas en cause les qualités habituelles du collaborateur.
Faire de l'erreur une occasion d'apprendre, de créer, d'améliorer
L'axe de travail intéressant est bien celui de "qu'est-ce que
cette erreur va nous conduire à changer ? Dans quel but ? Comment ?". Le
collaborateur aura probablement beaucoup à apporter et
il peut être intéressant, dans certains cas, d'associer l'équipe
à la réflexion.