Montrer que l'on est prêt à entendre
La crainte de blesser ou de dire des choses qui se
retourneraient contre lui peut conduire le collaborateur à une certaine
complaisance.
Seule solution pour libérer la parole : afficher une réelle
ouverture à ce qui sera exprimé, le positif comme le négatif.
Souligner par exemple que ce feedback nous tient à coeur pour
continuer de travailler notre management et être plus performant.
Bannir la justification immédiate
Une tentation naturelle si l'on se sent remis en cause : se défendre
d'emblée en se justifiant, en se donnant de "bonnes raisons de...".
On peut bien entendu donner notre avis sur ce qui nous est
renvoyé mais seulement après avoir investigué pour bien comprendre le
message.
Un collaborateur qui livre sa perception attend aussi un retour. Comment
recevez-vous son feedback ? Qu'allez-vous en faire ? Nulle obligation
de répondre à chaud car on peut aussi avoir
besoin d'un temps d'assimilation et de réflexion.
A froid, il est en revanche intéressant de par exemple retenir
un point clé dans ce qui a été dit et d'en faire un axe de travail.
Cerise sur le gâteau : impliquer le collaborateur dans l'évaluation du progrès !