Accepter d'avoir toujours un choix
On n'a pas toujours le choix que l'on voudrait avoir mais on a celui de se positionner devant l'alternative.
"Oui ou non". "Oui sous condition ou
non sous une autre condition". Ce n'est pas l'absence de choix
qui pose problème mais la crainte que notre choix ait des conséquences
auxquelles on ne saurait pas faire face. Et lorsque notre
environnement perçoit que l'on n'a pas de positionnement clair à
défendre...il occupe le terrain laissé en friche.
Définir clairement les options possibles (même les "mauvaises")
En établissant les différentes options envisageables et non
envisageables, on ne décide pas encore mais on formalise les pistes et
leurs conséquences potentielles. On devient alors capable de
les exposer à nos interlocuteurs pressants.
L'enjeu n'est pas de prendre la meilleure
décision mais de :
■ prendre position à partir d'hypothèses clairement formulées
■ savoir expliquer notre position
■ annoncer les effets possibles et les pistes pour faire face
■ obtenir, si nécessaire, l'engagement de nos interlocuteurs dans cette voie.
Même sous la pression, on est en droit de demander un temps de
réflexion, d'analyse, d'échange ! On a aussi le droit - le
devoir ?- d'exiger la confiance de notre entourage et, parfois, le soutien dans la piste choisie.
Si cette
confiance fait défaut, alors cela devient le principal sujet à traiter : que craignent nos interlocuteurs ? Comment répondre à leurs réticences ?