Reconnaître le découragement
Reconnaître que "ça ne va pas", c'est de l'anti méthode Coué ! Et l'on craint de s'enfoncer, de se laisser aller à la plainte voire à
aggraver la situation. Pourtant, c'est en admettant que
l'on se sent mal que l'on peut envisager d'aller mieux. Faisons
confiance à Hölderlin : " là où croît le péril croît aussi ce qui nous
sauve ".
Pratiquer l'auto-questionnement
Un auto-questionnement organisé permettra de cerner ce qui fait
vraiment problème et ce que l'on voudrait :
■ Qu'est-ce qui
me paraît insurmontable ?
■ Pourquoi maintenant ?
■ Est-ce
qu'il y a des conséquences ?
■ Idéalement, que voudrais-je changer ?
Une contrainte pour mener
l'exercice : ne surtout pas chercher immédiatement de solutions. Mieux
vaut laisser ces questions/réponses mûrir et notre bon sens
nous conduire, plus tard, vers de nouvelles pistes.
Découragement et solitude font mauvais ménage ! Exprimer ses préoccupations à un entourage susceptible de nous écouter (N+1, collègues...) est un premier pas essentiel. Pas forcément pour se plaindre mais pour partager et découvrir, le plus souvent, que l'on n'est pas seule(e).