Formuler avec neutralité le décalage de perception
Si la demande ne nous paraît pas légitime, alors prendre le
temps d'exprimer que nos perceptions diffèrent : il s'agit d'un
préalable à l'échange qui va suivre, une façon de préparer le
collaborateur à l'opposition que l'on va émettre.
Annoncer "Nous ne voyons pas les choses de la même façon" plutôt que de contre-argumenter immédiatement.
Exprimer brièvement la (les) raison(s) du refus
A préparer en amont : quelles sont les raisons du refus ? Sont-elles
factuelles ? Sinon, comment les rendre plus objectives ? Qu'ai-je le
droit de dire ? Qu'est-ce qui sera a priori entendu /
acceptable pour le collaborateur ? Comment le formuler ?
NB : inutile de chercher de multiples raisons. Une seule, bien
argumentée, peut être suffisante. Et faire court, le plus court possible
pour éviter de tomber dans l'excès de
justification.
Ouvrir le dialogue sur l'avenir
Le refus sera difficilement acceptable pour le collaborateur, même s'il en comprend les motifs.
Une façon de dépasser sa déception voire sa colère : se projeter
avec lui dans l'avenir. Que faire maintenant pour qu'un oui soit à
terme possible ?
Cette ouverture n'est pas toujours envisageable au moment du
"non" (besoin de digérer l'information) mais elle peut s'envisager
quelques jours plus tard.