Lorsque deux "vérités" s'opposent, on a d'abord intérêt à chercher ce
sur quoi l'on pourrait se rejoindre. Donc questionner pour comprendre le
"point de départ" de l'autre. Avant de parler de
mauvaise foi, il faut s'assurer qu'il n'y a pas, tout
simplement, malentendu ou erreur de jugement.
Accorder un crédit de bonne intention
Une règle simple et très utile : concéder à l'autre le bénéfice de la
bonne intention et le lui signifier clairement ("tu cherches à avancer
autant que moi…"). Même s'il cache une
information, ce n'est pas forcément pour nous nuire ni par
malhonnêteté caractérisée.
Annoncer comment l'on va s'adapter
Si l'on ne trouve pas, par le dialogue, de terrain commun, alors persévérer est contre-productif. Plus efficace :
1- identifier comment l'on va agir pour que le comportement de l'autre ait moins (ou plus) de conséquences pour nous
2- l'annoncer calmement, comme on énoncerait une décision logique.
On ne cherche pas à changer l'autre mais à changer quelque chose de soi-même qui, peut-être, fera bouger la situation.