Le pire : attendre que le collaborateur, une fois sa fiche de paie
reçue, vienne demander des explications. Mieux vaut devancer sa
déception et lui annoncer la décision lors d'un entretien
individuel.
La nécessité d'anticiper serait la même dans tout autre cas de
déception probable : promotion non accordée, nouvelle organisation…
Enoncer rapidement la décision
Lorsqu'une décision est difficile à annoncer, on a tendance à
l'enrober de moult précautions verbales qui ne font qu'agacer notre
interlocuteur et contre-préparer le terrain (car il
s'installe alors dans une attitude défensive). Il est préférable
d'énoncer le message clé en quelques mots et ce dès les premières
secondes.
Argumenter dans un second temps
Autre travers en pareille situation : se justifier avant-même
que l'autre ait eu le temps de recevoir et de traiter le message.
Non seulement cela est inutile (notre interlocuteur est sous le
coup de la surprise ou de la déception, il n'entend pas) mais dangereux
pour la relation : le collaborateur peut penser que
l'on veut noyer le poisson. Mieux vaut attendre qu'il soit prêt
pour expliquer les raisons de la décision.