Comprendre sa propre posture
On a parfois tendance à attribuer aux autres la responsabilité
de notre difficulté à les entraîner : " ils sont têtus, de mauvaise foi… ". Mais c'est aussi en réponse à notre propre façon
d'être avec eux qu'ils nous suivent… ou non. Alors identifier
notre façon d'être " trop " ou " pas assez ", de faire ou de ne pas
faire nous aidera à repérer ce qui doit d'abord changer chez
nous.
Se positionner clairement
Faire autorité implique que notre avis, notre demande ont une
valeur, qu'ils sont respectés. Aussi est-il essentiel de se challenger
soi-même : quelle est mon opinion sur… ? Est-elle
clairement identifiée par mon entourage ? Comment sait-on, avec
précision, ce que j'attends ? En se positionnant, on amène plus
facilement autrui à se positionner à son tour " oui ", " non ", " je fais ", " je ne fais pas "… .
Raisonner «intérêts communs»
Asseoir son autorité ne signifie pas toujours imposer. Au
contraire, il y a à jongler en permanence entre le négociable et le non
négociable. Pour le négociable, il y a lieu de prendre en
compte la contrainte, l'attendu de l'autre…à condition de
respecter les siens-propres et ceux de l'équipe. C'est là une expression
de l'équité, ingrédient clé de l'autorité légitime.