Amener le collaborateur à s'approprier la problématique
Tant que le collaborateur se sent ou se dit peu concerné par le
problème, l'échange tourne en rond. Une étape parfois "laborieuse" consiste à le pousser dans ses retranchements (sans
agressivité) pour qu'il perçoive sa part de responsabilités : en
quoi est-ce important pour toi que… ? Que se passera-t-il si...?
Tenir bon pour obtenir des réponses
Si le collaborateur ne répond pas vraiment, il est tentant de le faire à
sa place ! Pourtant, si on le laisse fuir le dialogue, alors il peut se
camper dans la passivité, "attendre pour voir". Le but de l'entretien : l'impliquer.
Notre tendance naturelle : minimiser les problèmes puis, un jour,
exploser de colère parce qu'ils ne sont pas résolus ! Mieux vaut,
lorsque la situation devient intolérable, le dire
clairement. Non pas menacer mais exprimer "voilà ce qui, au
regard de…, est grave". On ne cherche pas à faire peur mais au
contraire à provoquer un "déclic responsabilité" avant qu'il ne
soit trop tard.