Marquer un temps d'arrêt avant de "redescendre" l'information pressante
Il s'agit d'abord d'éviter le syndrome "perroquet en colère" qui
consiste à répéter ce que l'on vient d'entendre en haussant le ton pour
se faire entendre.
Mais prendre un temps de respiration pour absorber l'information, faire le tri entre ce qui est important et ce qui ne l'est pas.
Discipliner son questionnement "intérieur"
Le temps d'arrêt permet de canaliser l'agitation et de se
centrer sur les questions-clés :
■ Quel est le problème exactement ?
■ Quelles sont les conséquences ? Quels sont les enjeux ?
■ Que dois-je communiquer à l'équipe rapidement ? Dans un second temps ?
■ Dans quel but ?
■ ...
Exprimer une demande claire
Il n'est pas nécessaire de tout dire ! Le collaborateur n'a pas
besoin de savoir qu'untel ou untel est énervé, mécontent ni que vous
êtes inquiet. Cela ne génèrerait que stress ou culpabilité
ou agitation… mais rien d'utile.
En revanche, il a besoin de comprendre ce que vous attendez pour
savoir de quelle manière vous répondre et être efficace.
De fait, si la situation qui "vous tombe dessus" fait surgir
des dysfonctionnements que vous n'aviez pas identifiés, il sera toujours
temps de les envisager calmement, à froid, une fois votre pression retombée. Un plan d'action pourra alors être co-construit.
Dans les 2 cas, peu de chances qu’il soit en condition pour mobiliser ses facultés d’adaptation.