C'est souvent parce qu'on ne dit pas les choses clairement, que
l'on demande sans demander vraiment, que l'on reproche mollement... que
l'on est finalement peu entendu. L'affirmation de son
point de vue et de sa volonté passe par une formulation précise
et audible de ce qui est important pour nous. Cela demande parfois de
réfléchir en amont : qu'est-ce que je veux ? Est-ce
légitime ? En quoi ?...
Si l'autre ne me suit pas, c'est peut-être qu'il a d'autres
intérêts ou priorités à défendre, qu'il n'y a pas d'enjeu, pour lui, à
faire ou ne pas faire avec moi. Dans ce cas, s'imposer
implique de trouver ce qui empêche la réalisation de nos
attentes. Donc poser explicitement les freins, sans langue de bois puis
questionner pour en saisir la portée et relever des
leviers.
Se positionner comme facilitateur
S'affirmer en l'absence de pouvoir hiérarchique consiste à faire
adhérer, pas à imposer. De fait, on mise, pour avancer, sur la qualité
de la relation. Et cette qualité s'installe dès lors
que l'autre nous identifie comme aidant, facilitant, capable
d'apporter des solutions, de valoriser. On peut alors sortir de la
stricte tâche pour intervenir, plus globalement, sur les
conditions de sa réalisation.