Etudier (vraiment !) les options à départager
Un 1er risque : tomber dans le piège du survol ! On a d'emblée
une préférence pour une des solutions et l'on regarde à peine l'autre ou
les autres. on est alors incapable d'étayer notre
décision qui apparaîtra comme le fait du prince. C'est aussi
cette analyse du non-retenu qui aide à trancher car on ne sent plus
légitime dans le choix opéré.
"Une phrase et une seule" pour annoncer la décision
Un 2ème risque : croire que l'on adoucit l'annonce de la
décision avec des précautions oratoires. Bien au contraire, le principe
"une phrase et une seule" est plus respectueux des
interlocuteurs bientôt déçus. D'ailleurs, c'est une fois la
décision communiquée que le véritable échange peut commencer.
Agir face aux déceptions et mécontentements
Ce qui nous empêche parfois de trancher : la crainte de l'après !
Comment ne pas braquer un des interlocuteurs ? Comment réagir si le
conflit éclate ?... Ces craintes sont légitimes mais
l'issue catastrophique n'est pas une fatalité. Il y a, avant
tout, à accepter ces réactions, à les prendre en compte (le pire serait
de les ignorer ou de les minimiser) : qu'est-ce qui est le
plus décevant pour le collaborateur ? Comprend-t-il la décision ?
Si non, quelle information lui manque-t-il ? Pense-t-il que l'on manque
d'impartialité et dans ce cas pourquoi ?... Car
généralement, ce n'est pas tant la décision qui pose problème mais le manque de considération à l'égard de ceux qu'elle mécontente !